Au-delà
La dignité de l’être humain ne cesse pas au moment de la mort naturelle mais perdure au-delà, comme notre affection pour nos proches ne cesse pas au jour de leur mort mais perdure au-delà de leur mort. Cet au-delà est marqué pour l’âme du défunt par l’espérance de la vision
béatifique, ce que nous appelons paradis, et par la mémoire de notre vocation commune à la sainteté, que nous déployons le jour de la Toussaint. Cet au-delà est marqué pour le corps du défunt par la visite au cimetière où reposent « ses cendres » honorées de fleurs et ornées de nos prières. Au-delà des frontières du périphérique, souvent bien au-delà, les cimetières de nos morts bien-aimés demeurent inaccessibles à nos hommages d’automne, dans de (toujours) trop lointaines provinces. C’est la raison pour laquelle la chapelle du Sacré-Cœur (au chevet de l’église, derrière le maître autel) a été aménagée depuis peu pour accueillir nos prières pour nos morts, même s’ils sont au-delà. Les jours qui viennent sont propices, pour prier pour eux, en ce lieu.
Père Sébastien Waeffler