Lendemain de nuit blanche
Sur les nombreux visiteurs de cette belle nuit, combien seront-ils à être revenus pour rendre grâce au Seigneur pour le bien qu’il leur a fait avec ce beau concert ? Sauront-ils faire demi-tour pour rencontrer Dieu et le louer ? Un samaritain sur dix su revenir, comprenant que Dieu n’était pas dans le temple désigné devant lui, mais était cet homme qui les avait écoutés. Plus finement, installé sous l’orgue, combien de demi-tour ai-je vu sur le seuil de notre église ? Auraient-ils osé entrer et écouter s’il s’était trouvé un « comité d’accueil » pour leur dire comme les serviteurs de Naâman : « si le prophète Élysée t’avait parlé de quelque chose de difficile, ne l’aurais-tu pas fait ? Combien plus, lorsqu’il te dit : ”baigne-toi et tu seras pur” » ? Ne réagirions-nous pas parfois comme Naâman : espérer une guérison en
faisant des kilomètres, dépenser des fortunes, s’irriter devant la simplicité du remède qu’on aurait pu faire chez soi dans ses pantoufles et partir en boudant sans essayer ?
Demande, essaye, ose, rend grâce. Dieu résout parfois les choses complexes par la plus grande des simplicités. Il nous déplace. C’est compliqué à supporter, mais pas impossible.
P Charles de Geoffre.