Sainte Elisabeth de Hongrie
Le pape Grégoire IX en 1235 disait de sainte Elisabeth de Hongrie le jour de sa canonisation :
« On lit qu’elle a restauré le Seigneur de trois pains reçus ensemble de son ancien ami dans la nuit de sa tribulation (Lc11,5) ; celui de la vérité, celui de la charité, celui de la force. Pour qu’une fois illustrée par l’éclat de la vérité, les affects purifiés, et les membres corporels affermis, elle connût par l’intellect le Seigneur, l’aimât par l’affect et, par le progrès de ses bonnes œuvres, le rassasiât »
C’est une joie pour nous de célébrer la fête de notre sainte patronne, sainte Elisabeth de Hongrie. C’est en quelque sorte un peu de la joie du ciel qui descend sur notre chère paroisse et aussi, espérons-le, un peu de grâces. Et cette joie n’a d’égal que celle de la fierté de posséder un si bel exemple de sainteté qui rayonna en son temps au même titre que ceux de saint François, d’Assise, saint Antoine de Padoue et de saint Dominique canonisés le même jour par le pape Grégoire IX en 1235, soit 4 ans seulement après son retour vers le Père. Il n’est point besoin de rappeler les innombrables miracles qui eurent lieu après sa mort par son intercession pour se tourner vers elle encore aujourd’hui. En 1862, Liszt terminant son oratorio sur la vie de la Sainte écrivait à la princesse Caroline von Sayn-Wittgenstein qui était une de ses descendantes : « Puisse cette œuvre servir à la glorification de la chère sainte et préparer le céleste parfum de sa piété et de sa grâce, de ses souffrances, de sa résignation à la vie, et de sa douceur envers la mort ». C’est dire si sainte Elisabeth aura su inspirer tant les cœurs que les arts tout au long des siècles.
Alexis de Monts de Savasse +, Curé