Bon jour, bon an
Cela n’a rien d’original à pareille date, mais je vous présente d’abord les vœux que forment pour vous vos prêtres : Dieu veuille nous aider à faire de cet an nouveau une bonne et heureuse année. […].
Elle reprend son autonomie, la paroisse.
Merci à celles et ceux qui, de quelque façon, se mettent au servie de notre ensemble « Sainte Elisabeth » […]
En vérité, chez soi ou ailleurs, on doit être un membre actif de l’Eglise.
On préfèrerait n’être qu’un consommateur, heureux d’avoir à sa disposition, dans le domaine religieux comme tant d’autres, un service organisé qu’il suffirait de rétribuer.
J’ai eu du mal, une fois, comme un monsieur se plaignait à moi de ne pas trouver une messe dominicale à son heure, à me retenir de lui dire ma pensée : s’il était entré comme moi au séminaire, il y aurait peut-être quelque part une messe de plus. Sotte réponse, bien sûr, à une question mal venue ; mais vous ne serez pas surpris que la tentation m’en soit venue. On peut transposer …[….]
On m’a félicité de la propreté de notre église, et j’ai eu plaisir à le répéter à ceux et celles auxquels nous le devons ; mais fort peu se proposent pour les aider.
On trouve excellent que l’église soit toujours ouverte…. Mais bien peu d’hommes se sont offerts pour la garder, ne fût-ce qu’une heure par mois. […]
Tout chrétien doit se soucier de l’ensemble de l’Eglise, et s’il est un souhait qui s’impose à l’approche de l’an nouveau c’est bien celui-ci : que notre vieille paroisse puisse rajeunir grâce à la bonne volonté de chacun de nous.
Que Dieu m’entende !
Père H. Vallet, 01/1984 (alors que la paroisse retrouvait sa pleine autonomie)