Élisabeth de Hongrie, princesse de Charité (*)
Nous fêtons avec quelques jours d’avance, dimanche 13 novembre, la patronne de notre paroisse, fêtée le 17 novembre.
Ce dimanche de fête patronale est aussi la journée voulue par le pape François, depuis 2017, pour être la journée mondiale des pauvres, eut égard à l’amour des pauvres que Sainte Elisabeth a toujours su manifester. La guerre en Europe déploie son cortège de pauvretés diverses et variées sur tout le continent : les soldats meurent en laissant veuves et orphelins, les champs brûlés engendreront la famine en Asie mineure et en Afrique, laquelle provoquera des migrations nombreuses, sources de tensions accrues par la détresse économique déjà éprouvées par les zones d’accueil en Europe, l’inflation ( en 2022 : 25 % en Estonie, 18% en Hongrie, 13 % aux Pays-Bas, 6% en France ) faisant le lit de la peur du lendemain. « Face aux pauvres, on ne fait pas de rhétorique, mais on se retrousse les manches et on met la foi en pratique par une implication directe qui ne peut être déléguée à personne. » nous écrit le pape François cette année.
Seul l’amour, la vertu de Charité, à l’exemple de Sainte-Élisabeth-de-Hongrie, donne la force de se retrousser les manches. Il est temps, chacun selon son charisme, de se sortir les mains des poches.
Père Sébastien Waeffler
(*) Titre emprunté à la biographie de Mme Dominique Sabourdin-Perrin, éd. Salvator, 2021